Intervention de la gendarmerie sur le Cyberharcèlement à Sainte-Anne (6ème)

1024 768 Sainte Anne Brest

Intervention de la gendarmerie sur le Cyberharcèlement à Sainte-Anne (6ème)

Le 2 mars 2022 a donné lieu à une loi visant à combattre le harcèlement scolaire. Dans ce contexte il était important de sensibiliser les élèves de sixième autour d’un sujet de plus en plus crucial qui est celui du « cyberharcèlement ». Ainsi les élèves ont reçu la visite du gendarme Guillaume Campredon ainsi que de l’aspirant polytechnicien Cyprien Saint-Bonnet, tous deux de la Compagnie de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix le lundi 14 mars au collège Sainte-Anne.

Mettre des mots sur le cyberharcèlement et le prévenir

Il s’agissait de rappeler que le harcèlement « est un ensemble d’actions répétées, mais pas forcément quotidiennes, qui visent à nuire à quelqu’un » comme le définit le gendarme Campredon. Le cyberharcèlement implique l’utilisation d’un moyen électronique comme un ordinateur ou un téléphone portable avec une interface comme les réseaux sociaux (Snapchat, Tiktok, Facebook, Whatsapp, Discord…) avec pour action de diffuser un message dégradant envers autrui. L’aspirant Saint-Bonnet rappelle que l’ « utilisation des réseaux sociaux n’est autorisée par la loi française qu’à partir de 13 ans ». Tous deux rappellent que les choses « les plus anodines peuvent conduire à des situations de harcèlement et sont répréhensibles par la loi jusqu’à des peines de prison à partir de 13 ans dans les cas graves ». Les parents restent responsables de manière civile dans tous les cas de figure.

Certains réseaux sociaux permettent l’utilisation de messages éphémères qui confortent certains agresseurs dans leurs actes. Mais le gendarme Campredon rappelle  « que dans le cadre d’une enquête judiciaire il existe des moyens techniques pour retrouver des messages effacés. »

La conduite à tenir en cas de cyberharcèlement

Enfin les deux gendarmes ont rappelé des gestes à suivre si l’élève est confronté à certaines situations de harcèlement. La meilleure façon est de le signaler auprès d’un surveillant, d’un professeur ou de ses parents. Le gendarme Campredon alerte sur le fait qu’il « ne faut pas se faire justice soi-même et le signaler auprès de tout adulte proche à savoir ses parents, les surveillants du collège, le CPE ou les professeurs. Surtout il ne faut pas se rendre à un Rendez-vous donné par un ou une inconnu-e via un réseau social et le signaler tout de suite à ses parents. ».

Si vous êtes témoin il ne faut pas devenir « spect-acteur » abonde l’aspirant Saint-Bonnet. Il rappelle qu’il existe le 3018 si l’élève est confronté à une situation de cyberharcèlement ou le 3020 dans une situation de harcèlement ainsi qu’un site internet dédié https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelement .

Enfin les élèves ont pu poser de nombreuses questions auxquelles les gendarmes ont répondu. C’était aussi l’occasion de remercier leur précieuse intervention.